Imaginer.
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Nous développons une nouvelle génération de scénarios prospectifs quantifiés et compatibles avec les limites planétaires.
Une nouvelle génération de scénarios prospectifs mondiaux.
Un modèle de calcul de l’empreinte ressources, climat et biodiversité des activités humaines basé sur un travail scientifique avec des centres de recherches.
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Une méthode de création de scénarios appuyée par du design fiction.
Notre monocle d'exploration des futurs
Sociétés humaines
Un niveau social et sociétal, dans lequel nous formulons des hypothèses sur des changements de représentation du monde, de valeurs, qui ont un impact sur les réglementations, les lois, mais aussi les modes de consommation et les modes de production.
Bien qu'à un niveau impalpable, ces évolutions possibles ont des conséquences matérielles.
Un niveau matériel ensuite, celui des activités humaines, qui est fortement lié aux représentations, mais qui transcrit des volontés, représentations, désirs, habitudes ou contraintes dans des modes de vie et de production.
Système Terre
Un niveau matériel sur le système Terre, c’est-à-dire les limites planétaires : les ressources matières, la biodiversité, le climat via les émissions et concentration de GES.
Ici, nous calculons - grâce au modèle - les impacts sur les limites planétaires des choix de consommation et de production qui découlent de nos scénarios.
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Méthode de scénarisation
IF Initiative et ses partenaires ont développé une capacité de production de scénarios prospectifs compatibles avec les limites planétaires
1. Choix des limites sur climats et biodiversité
Nous définissons une limite climat exprimée en °C et une limite sur la biodiversité exprimé en pourcentage de déforestation.
CO-DEFINITION AVEC NOS PARTENAIRES ENTREPRISES
2. Géopolitique et régionalisation
Nous choisissons un “scénario géopolitique”: une vision de l’état des relations internationales pouvant provoquer des ruptures potentielles dans les échanges de biens et de matière par zones géographiques.
CO-DEFINITION AVEC NOS PARTENAIRES DE RECHERCHE
3. Trajectoires des activités humaines
Pour chacune des régions, nous définissons des hypothèses sur les évolutions des usages finaux (Ex: mobilité, logements etc) et des choix technologique (Ex : mix énergétique...)
CO-DEFINITION AVEC NOS PARTENAIRES ENTREPRISES
4. Contraintes sur les activités humaines
Nous choisissons des hypothèses sur l’accès aux ressources naturelles (ex : cuivre, pétrole, etc.) et l’évolution de la technologie (ex : intensité énergétique et matière des procédés industriels par ex.) qui contraignent également les activités humaines.A noter que l’impact du changement climatique sur l’infrastructure physique de l’économie et l’agriculture est pris en compte
CO-DEFINITION AVEC NOS PARTENAIRES ENTREPRISES
5. Calcul par le modèle
Les hypothèses de scénarisation sont renseignées au sein de notre modèle biophysique. Cela permet de calculer l’empreinte physique associés aux hypothèses émises et de visualiser les éventuels dépassement face aux limites choisies.
6. Ajustement et résolution des compétitions d’usage
En cas de dépassement des seuils (disponibilités de ressources et des limites environnementales) qui résultent des contraintes définies en hympothèses, les mix technologiques et les usages finaux sont ajustées, en prenant en compte les potentielles compétitions d’usages entre secteurs.
7. Extraction des données et mise en forme
Nous obtenons une description des activités économiques via des indicateurs biophysiques (ex : m² construits, quantité de voitures électriques produites, etc.) Nous exploitons les données optenues sur chaque secteurs et chaque régions pour produire une série de scénario.
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Travaux de modélisation
Le modèle biophysique permet de calculer l’empreinte physique du système économique biophysique associé aux narratifs, afin d’en vérifier la faisabilité physique.
Cette représentation est un détail de notre machine à Tofu
Une description quantifiée des usages finaux en 2060, est donnée comme entrée au modèle (diète, km parcourus par personne par an, kg de textile neuf par personne par an, etc.).
S’ajoute à cela une description quantifiée du système industriel : options techniques (part du solaire dans le mix électrique / part de l'électrolyse de l'eau dans la production d'hydrogène) et performance de chaque processus (facteur de charge de la production d'électricité solaire / efficacité énergétique de l'électrolyse de l'eau)
A partir de ces entrées, le modèle calcule les flux de produits finis, d'énergie, d'eau, de matière première, de matière recyclée, de surface arable nécessaires pour satisfaire les usages finaux.
L'infrastructure énergétique (production, transport, stockage d'énergie) et industrielle associée est également décrite.
En sont déduits les impacts environnementaux (émissions de CO2, pression sur la biodiversité, prélèvement d'eau, quantité totale de minerai et ressources fossiles extraites du sous-sol) associées aux hypothèses d'entrées.
Ces résultats sont comparés aux objectifs environnementaux du scénario en cours de construction (trajectoire climatique, ambition de préservation de la biodiversité).
Si les impacts environnementaux n'atteignent pas les objectifs, il faut ajuster les hypothèses d'entrée, et relancer une simulation. Ce processus itératif se poursuit jusqu'à obtenir une description des usages finaux et du système industriel cohérente des objectifs environnementaux.